Syria is set to join the Chemical Weapons Convention and is planning a deal to place all of its arsenal under international control pending its destruction. Still, there is a UN resolution being debated supporting this idea, and it’s facing some serious roadblocks.
The problem is the French government is trying to shoehorn an authorization to attack Syria in the resolution, saying that the UN Security Council’s support for the deal needs to be conditioned on placing “extremely serious consequences” if the plan stalls.
The French plan has support from British and US officials, with British PM David Cameron saying the Syrian deal may be a “ruse,” but the resolution as written is a non-starter, with Russia refusing to go along with any deal that doesn’t explicitly take war off the table.
Russian President Vladimir Putin says that Syria’s willingness to renounce its significant strategic arsenal wouldn’t make much sense if the US continues to threaten to attack them, and that suggests the UN resolution may simply not happen, and the disarmament plan is going to have to be worked out absent the UN’s specific endorsement in any resolutions.
http://www.cf2r.org/fr/editorial-eric-denece-lst/…
A l'occasion cet imbroglio politico-médiatique dans lequel ses intérêts stratégiques ne sont pas en jeu, le gouvernement français mène une politique incompréhensible pour nos concitoyens comme pour l'étranger.
Depuis deux ans, la France, par le biais de ses services spéciaux, – comme d'ailleurs les Américains, les Britanniques et les Turcs – entraîne les rebelles syriens et leur fournit une assistance logistique et technique, laissant l'Arabie saoudite et le Qatar les approvisionner en armes et en munitions.
Ainsi, la situation syrienne place la France devant ses contradictions. Nous luttons contre les djihadistes au Mali, après les avoir aidés à prendre le pouvoir à Tripoli – en raison de l'intervention inconsidérée de l'OTAN en Libye, en 2011, dans laquelle Paris a joué un rôle clé – et continuons de les soutenir en Syrie, en dépit du bon sens. Certes le régime de Bachar Al-Assad n'est pas un modèle de démocratie et il servait clairement les intérêts de la minorité alaouite, mais il est infiniment plus « libéral » que les monarchies wahhabites : la Syrie est un Etat laïque où la liberté religieuse existe et où le statut de la femme est respecté. De plus, il convient de rappeler que Damas a participé activement à la lutte contre Al-Qaïda depuis 2002. Pourtant, nous continuons d'être alliés à l'Arabie saoudite et au Qatar, deux Etats parmi les plus réactionnaires du monde arabo-musulman, qui, après avoir engendré et appuyé Ben Laden, soutiennent les groupes salafistes partout dans le monde, y compris dans nos banlieues. Certes, notre soutien aux agendas saoudien et qatari se nourrit sans nul doute de l'espoir de quelques contrats d'armement ou pétroliers, ou de prêts financiers pour résoudre une crise que nos gouvernants semblent incapables de juguler.
Une question mérite donc d'être posée : la France a-t-elle encore une politique étrangère ou fait-elle celle du Qatar, de l'Arabie saoudite et des Etats-Unis ? Depuis la présidence de Nicolas Sarkozy la France aligne ses positions internationales sur celles des Etats-Unis et a perdu, de ce fait, l'énorme capital de sympathie que la politique du général de Gaulle – non ingérence dans les affaires intérieures des Etats et défense du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes – lui avait constitué.
Si les élections de mai 2012 ont amené un nouveau président, la politique étrangère n'a pas changé. En fait, nous observons depuis plusieurs années la conversion progressive d'une partie des élites françaises – de droite comme de gauche – aux thèses néoconservatrices américaines : supériorité de l'Occident, néocolonialisme, ordre moral, apologie de l'emploi de la force …
Surtout, un fait nouveau doit être mis en lumière : la tentative maladroite des plus hautes autorités de l'Etat de manipuler la production des services de renseignement afin d'influer sur l'opinion publique et de provoquer un vote favorable des parlementaires. Ce type de manœuvre avait été conduit par Washington et Londres afin de justifier l'invasion de l'Irak en 2003, avant d'être dénoncé. Onze ans plus tard, le gouvernement recourt au même artifice grossier et éculé pour justifier ses choix diplomatiques et militaires. Compte tenu de la faiblesse des arguments présentés dans la note gouvernementale – qui n'est pas, rappelons-le, une note des services -, celle-ci ne sera d'aucune influence sur la presse et l'opinion. En revanche, par sa présentation, elle contribue à décrédibiliser le travail des services de renseignement, manipulés à leur insu dans cette affaire.
Le mépris des politiques français à l'égard des services est connu. Est-ce un hasard si cette affaire survient alors que l'actuel ministre des Affaires étrangères est celui-là même qui, en 1985, alors qu'il était chef du gouvernement, a fort élégamment « ouvert le parapluie », clamant son absence de responsabilité à l'occasion de l'affaire du Rainbow Warrior ?
Une chose au moins est sûre : une remise à plat de notre position à l'égard de la Syrie et de notre politique étrangère s'impose, car « errare humanum est, perseverare diabolicum ».
The French government are basking in a neo-colonial dream world. May they feel the utmost pain in Mali, and be thrown to the curb like the vermin they have always been…
Technically the UN already supports the "Syria War" in that it recognizes the right of a government to defend themselves from being violently overthrown from within their own state.
What the French government wants is for the UN to change sides and support an invasion. Worse still, it is coupling that with a threat of not allowing a diplomatic effort to remove WMD from going forward if the UN does not agree thus opening the way to further atrocities that, in the same breath, it claims to be trying to prevent.
As El Tonno points out in this thread, the French government for two years, together with the Americans, British and Turkish governments, supports the rebels by providing logistical and technical support, leaving Saudi Arabia and Qatar supply the arms and ammunition.
To anyone with half a brain this demonstrates the French governments motive as being far removed from preventing the use of WMD or causalities amongst innocent Syrians and is demonstrably a blatant attempt to interfere on behalf of the rebels for reasons of perceived benefit to France – or at least the French government.
We see the same spoiling tactics emerging from spokespersons in the UK and USA all directed at making the diplomatic efforts fail so they can go ahead with the "incredibly limited" carnage they lust for.
What hypocrites!